
14 Juil En roue libre – tournée de slam – sensibilité au vivant.
En roue libre – V2 – tournée de slam entre Lille et Bruxelles.
Au programme, un show unique de 12 artistes venu(e)s de France suivi d’une scène ouverte à tous
Venez partager un vrai moment, pour profiter, écouter, lire ou déclamer… La poésie est vivante, la poésie rend vivante !
La troupe prends ses vélos tout les jours pour joindre Lilles à Bruxelles.
Des ateliers d’écritures gratuits sont aussi proposé dans de nombreux lieux pour celles et ceux qui veulent.
« En roue libre est une tournée de slam à vélo organisée par l’association le Tirelarigot, basée en Bretagne. Après une première édition autour de Rennes, cet été, cette bande de 12 slameureuses à pédales reprend la route pour aller de Lille à Bruxelles avec retour à Lille. Chaque jour, l’équipée sauvage propose un spectacle, une scène ouverte, un atelier d’écriture ou de mise en voix contre le gîte et le couvert. Ouvert à tous les publics, ils passent d’auberges de jeunesse en Ehpad, de centre aéré en hôpital psychiatrique. Les membres de la troupe viennent de différentes régions et de différents horizons, si certains vivent de leur activité artistique d’autres sont fonctionnaires, médecin, ouvrier ou auto-entrepreneuse. Certains sont porteurs d’un handicap, visible ou invisible. Le Tirelarigot a notamment fait fabriquer une charlette afin de pouvoir embarquer dans cette joyeuse aventure un poète qui vit déjà sur roues toute l’année. Mais tous partagent la même soif d’aventure qu’elle soit humaine ou artistique. Le mélange coloré concocté par ces gais lurons est un spectacle des plus sensibles. »
et un petit lien sur un super blog :
sensibilité au vivant.
La plaque a été scellée sur le mur de l’Institut mutualiste Montsouris, sur le boulevard Jourdan, au sud du 14e arrondissement de Paris. Elle fait partie d’une série d’initiatives de devoir de mémoire envers les animaux ayant massivement participé de l’effort de guerre durant le premier conflit mondial. Lancée en parallèle des commémorations de l’armistice, elle vise à entretenir le souvenir des 11 millions d’équidés, 100 000 chiens, 200 000 pigeons voyageurs qui ont partagé, durant plus de quatre années, la destinée des soldats. Ces combattants non humains enrôlés pour porter, tracter, guetter, secourir ou informer ont connu le stress des séparations, les affres du transport, l’apprentissage de la violence des combats, l’exploitation de la force physique, les relations militaires d’autorité, les privations, la vie boueuse, la faim, la peur en même temps qu’ils ont développé des attachements inédits dans les tranchées.
En regardant cette plaque de loin, on pourrait être tentés d’y voir un « signe des temps », matérialisation de notre plus grande sensibilité au vivant. Toutefois, comme l’a notamment montré l’historien Éric Baratay, c’est absolument l’inverse. La demande d’extension du devoir de mémoire aux animaux est née dans l’expérience du conflit, dans une société dans laquelle les humains et les animaux cohabitaient plus étroitement qu’ils ne le font aujourd’hui en étant devenus « de compagnie » ou des « produits alimentaires ». D’ailleurs, les animaux combattants étaient déjà présents sur les clichés, dans les comptages de l’administration militaire, dans les correspondances, puis dans les mémoires de guerre. C’est donc après, lorsque les chevaux cessèrent de tirer les calèches, de travailler à la mine, que les vaches ne furent plus traites à la main, que l’élevage s’intensifia et que la consommation de viande se banalisa que nous avons oublié l’évidence de ce qu’a signifié « une mobilisation générale ». Alors, oui, aujourd’hui, il faut le graver sur les murs et tourner des superproductions étasuniennes pour ramener à la conscience des contemporains la force des liens d’interdépendance avec les animaux.
sur scriptopolis