Au Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux une Charrette-atelier mobile : DOGMA et retrospective cité des arts à la Réunion

Au Capc Musée d’art contemporain de Bordeaux une Charrette-atelier mobile : DOGMA et retrospective cité des arts à la Réunion

Suite aux différentes production sur l’ile de la réunion depuis 2023 et l’exposition au premier semestre 2025 au musée d’art moderne de la Réunion, des dessins arrivent en héxagone à Bordeaux pour integrer l’expostion Pollen au CAPC à Bordeaux. Bravo au Neotravelmakers pour ces oeuvres.

ci dessous des photos de l’exposition au Banyan à la réunion. Vive l’architecture légere

 

L’oeuvre qui sera présentée, intitulée « Latlyé Kamayann, dessin de projet », a rejoint la collection du CAPC Musée d’art contemporain en 2024, par l’intermédiaire du dispositif « les nouveaux acquéreurs ».

Ce dessin de grand format assure une fonction ubiquitaire. Il est le prolongement hexagonal de Latlyé Kamayann, construit par le duo @neotravelmakers avec @eleonorelevieux, lors d’une résidence à La @citedesarts_lareunion en juillet 2023, qui n’a pas vocation à quitter l’île de La Réunion.

Il est notamment pensé comme une invitation à s’emparer de l’ensemble des indications présentes dans les différentes bulles et cartouches, afin que les spectateurs réitèrent à leur tour cette expérience de construction low-tech basée sur des plans Open source développés par @veloma____ , reproductibles dans la quasi-totalité des villes à travers le monde, du fait de la facilité à trouver des matériaux de fabrication plus ou moins similaires.

 

pour reprendre le super texte de Vincent RAUEL sur la démarche :

DōGMA 25 désigne donc à la fois l’exposition qui se tient au Banyan et une méthode de création qui aborde la mobilité, non seulement comme un objet d’étude, mais aussi et surtout comme un levier d’analyse et de création fondé sur le dialogue entre les disciplines, afin d’investiguer certains enjeux majeurs auxquels notre monde contemporain est confronté. Son but est d’éprouver la capacité de l’art à favoriser l’émergence d’imaginaires alternatifs et de nouveaux récits de la mobilité, à l’appui d’une méthodologie de terrain à visée endotique, qui aide à appréhender la richesse d’un terrain donné.
Le nom de ce modèle collaboratif et transdisciplinaire réfère à DOGMA 95, un manifeste cinématographique rédigé par Lars on Trier et Thomas Vinterberg, à Copenhague, en 1995.

Toutes les œuvres générées par la méthode DōGMA 25 exposées ici constituent autant de tests qui visent à éprouver le « paradigme des mobilités artistiques », concept élaboré à partir des travaux des sociologues Mimi Sheller et John Urry. Ce paradigme tient compte de l’ensemble des dynamiques, des échanges, et des interactions qui émergent, lorsque des artistes, des pratiques artistiques et des œuvres d’art circulent à travers différentes régions géographiques et culturelles, en considérant notamment l’impact de ces mobilités sur les plans éthiques, sociaux ou environnementaux, ainsi que sur la production artistique et le développement de nouvelle pratiques de création mobiles.