18 Mai Piano vélo dans les alpes – Chansons d’espoir et de fureur
Philippe recherche des étapes dans tout le sud-est pour mes prochaines tournées.
L’itinérance en piano-vélo lui permet de faire ce que j’aime le plus : amener la musique et la poésie dans des lieux vivants, des lieux où l’on habite, fabrique, transforme, cultive, transpire…
Proposez lui votre grange, maison, usine, serre, jardin, hangar, boulangerie, atelier… !
Pianovélo des grands cols
De Durance en Queyras, Ubaye et Blanche
en duo avec Johanna Gleise / Les étoiles sont derrière les murs, création 2022
Samedi 21 mai Le Saix, Ferme du Faï
avec les trompes du Faï et Cécile Garbay, danseuse
Vendredi 3 juin Monestier du Percy
Samedi 4 juin Monestier du Percy
Dimanche 5 juin Veynes
en solo
Mercredi 8 juin Gap
jeudi 9 Chorges
Vendredi 10 St Apollinaire
Dimanche 12 Chateauroux les Alpes
Mardi 14 St André d’Embrun
Mercredi 15 Guillestre
Samedi 18 Vallouise
Mercredi 22 Serre Chevalier
Vendredi 24 Briançon
Dimanche 26 Cervières
Mardi 28 Villargaudin
Jeudi 30 Souliers
Vendredi 1er juillet Ristolas
Lundi 4 juillet Col Agnel (matin)
Lundi 4 juillet Risoul (soir)
en duo avec Johanna Gleise
Mercredi 6 juillet St Paul sur Ubaye
Jeudi 7 Fouillouse
Samedi 9 Jausiers
Dimanche 10 Barcelonnette
Mardi 12 St Vincent les forts
Mercredi 13 Le Vernet
Jeudi 14 Seyne
et également au festival des pianos
Mardi 31 mai médiathèque de La Faurie
Jeudi 2 juin à Veynes Pianofurie, orchestre de pianos
Vous êtes dans le triangle Seyne/Sisteron/Veynes ? Proposez-une étape pour mon itinéraire de retour entre le 15 et 20 juillet !
Infos & réservations sur philippeseranne.com
Quelques dates peuvent changer, d’autres se rajouter… consultez le site avant de venir !
Passant, chamois, brebis, suspens ton souffle ! Le sol vibre, les étoiles dansent, la montagne chante. C’est là l’utérus des Alpes, au fond du Saix, où j’aime à féconder et mettre au monde. C’est là qu’au plus sauvage de la falaise se répand le son des trompes. Le 21 mai, accueillis en résidence par Villages des jeunes, nous y libèrerons nos échos d’espoir et de fureur, et je réveillerai la bête du Faï.
J’aime tellement écrire, j’aime tellement la musique des mots et des idées, les petites tempêtes et les grands tournis qu’ils créent dans nos têtes. J’ai fréquenté pas mal de poètes et d’amoureux du verbe, mais les écrivains m’ont toujours beaucoup impressionné. Ce sont des démiurges. Un roman c’est tout un univers avec ses lois, ses impasses, ses tensions, ses révélations, ses personnages tumultueux, tout ce qui fait qu’on décolle et qu’on se trouve emporté dans un monde parallèle si riche et imprévisible qu’on meurt d’envie de le retrouver dès qu’on referme le livre… Je me suis toujours demandé quels genre de cerveaux dérangés pouvaient devenir à ce point habités par leurs mondes intérieurs pour coucher sur le papier autant de profusion narrative. Et voilà qu’en faisant du piano politique sur les routes de la démocratie, je tombe sur une incroyable plume qui me défonce avec ses romans et se shoote avec mes chansons.
Me voilà encerclé ! Illuminé ! Et tellement fier d’ouvrir par ma musique et ma poésie une petite porte de plus sur l’oeuvre palpitante de Johanna Gleise, sauvage comme les montagnes qui nous relient, lumineuse, vertigineuse et salutaire.