07 Mar Quel futur pour vélo cargo ?
Vélo cargo, biporteur, remorque, triporteur, à courroie,pliable, alu, acier, titane, direction à cable, à assistance électrique, vélo-tracteur, transport de personne en situation de handicap, nourriture de rue, logistique, cyclo bus : les formes de vélo cargo prennent des virages surprenants… Ça laisse présager un avenir où utiliser un vélo cargo ne sera plus l’exception, mais bien la règle.
Pour rêver du vélo cargo du futur , il est utile de critiquer celui d’hier. De 1960 à 1999, Ataur Zia a été constructeur de vélos cargos au Bangladesh de la compagnie MS Steel Structure , au fil de ses années de création, il en a vu beaucoup des machines. « La catégorie des vélos cargos a toujours regroupée un grand nombre d’usage, les habitants du pays n’ont pas les moyens ni les routes pour motoriser l’ensemble des déplacements, le vélo cargo est vraiment démocratique et l’ensemble de la planète va bientôt le comprendre! Les erreurs de conception des hollandais et des danois font parti du passé maintenant que les taïwanais ont lancé une production de masse et à bas cout. Les ingénieurs allemands et français font aussi du bon boulot. En externalisant la production de masse dans les pays d’europe de l’est il est possible de réduire les couts de production sans garantir aucun standard démocratique d’emploi, avec les autoroutes tout est livré très vite», Ataur est très enthousiaste des récents développements des bureau d’étude et des différentes agences de mobilités qui prennent les vélos cargo en compte. «Partout, le vélo cargo est une extension de kangourou en ville et doit servir à se déplacer, à se véhiculer, à asseoir sa liberté. »
Selon lui, le vélo cargo d’un citadin doit avant tout être fonctionnel, de manière à compléter le mode de vie. Le parcage reste l’un des problèmes les plus important. Il reste 2 mois pour respecter les accords de Paris, drastiquement réduire les kilomètres parcourus en automobile, camion, avion… il faut offrir des vélos cargo qui sont équivalents à des chars : fiables, qu’on peut stationner en toute sécurité, qui permettent d’arriver au point B autrement qu’en sueur, et dont la production est locale. C’est dans la nature de l’objet d’être simple, de basse technologie et peu coûteux»,